Partenariats école-entreprise


PANORAMA INTERNATIONAL. Approche comparative d'un choix politique : la rémunération des apprentis
Paul RYAN, King's College, Cambridge, Royaume-Uni

À retenir

  • La rémunération des apprentis doit être suffisamment importante pour encourager les élèves à choisir cette voie, mais pas trop élevée, afin de ne pas dissuader les employeurs de proposer des postes d’apprentissage.

  • Le niveau de rémunération proposé dépend de l’importance des syndicats dans les pays, et du fait de considérer les apprentis comme des étudiants bénéficiant d’autres sources de revenus ou comme des employés.
  • La rémunération dépend également des accords passés entre les syndicats patronaux, de la possibilité offerte après l’apprentissage d’intégrer un poste ou une autre formation à plein temps ou encore de l’âge des apprentis.


SUISSE. Comment les milieux économiques s'impliquent-ils dans l'enseignement professionnel ?
Alexandre ÉTIENNE, Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle, Lausanne, Suisse

À retenir

  • En Suisse, les entreprises sont impliquées au niveau macro (information sur les besoins), mezzo (choix des processus de formation, promotion des métiers) et micro (partenaires au sein des formations).
  • Il est nécessaire d’égaliser l’offre de postes en apprentissage et le nombre d’apprentis en formation, et de former les apprentis pour qu’ils soient rentables pour les entreprises.
  • Les multiples voies de formation pour un même diplôme sont harmonisées grâce aux cours interentreprises et à la révision du programme quinquennal qui garantit l’adéquation de la formation au marché du travail.

PAYS-BAS. Des parcours comparables dans les formations professionnelles en milieux scolaire et non scolaire : l'ultime forme de flexibilité ?
Anneke WESTERHUIS, Expertisecentrum Beroepsonderwijs (ECBO), Hertogenbosch, Pays-Bas

À retenir

  • Grande flexibilité de l’enseignement professionnel aux Pays-Bas. Les établissements ont la possibilité de créer des programmes soutenus par les entreprises régionales, ce qui permet de répondre aux besoins et spécificités du marché du travail.
  • L’enseignement professionnel néerlandais n’est pas divisé par classes : les durées des enseignements sont données à titre indicatif et peuvent être raccourcies ou allongées selon les besoins de chaque élève.
  • Les élèves peuvent choisir entre apprentissage et enseignement à plein temps, mais l’apprentissage est peu désiré (malgré la facilité de passage d’une filière à une autre). Cela est dû au fait que l’apprentissage se fait à un rythme plus soutenu (notamment au niveau des horaires), mais souvent à mi-temps seulement et sans offrir de perspective d’emploi supplémentaire. De plus, certaines branches, comme l’artisanat, proposent moins de contrats d’apprentissage qu’avant.