Langues vivantes étrangères


En résumé

Si la France a fait partie des derniers pays à proposer l’enseignement des langues dès l’école primaire, elle est aujourd’hui l’un des pays où la durée totale d’apprentissage est la plus élevée. Les évolutions institutionnelles de ces dernières années ont contribué à l’amélioration du niveau des élèves en compréhension de l’écrit. Mais les élèves français rencontrent encore de grandes difficultés lorsqu’il s’agit de s’exprimer à l’oral dans une autre langue.

De plus, des disparités apparaissent entre les élèves selon leur origine sociale tant sur leurs choix de langues que sur leur niveau. Les méthodes pédagogiques prônées par l’Éducation nationale ont beaucoup évolué suivant les époques, alors que les enseignants n’ont pas toujours bénéficié d’une formation adaptée ; ces lacunes en formation sont encore importantes aujourd’hui.


Chiffres clés

• 75 % des élèves de 3e ont du mal à se faire comprendre et à produire une langue globalement correcte à l’oral (Manoïlov, Cnesco, 2019).

• Seuls 11 % des collèges ne proposent aucun choix pour la première langue étrangère ni pour la deuxième (Cnesco, 2019).

• 80 % des enseignants du primaire déclarent n’avoir suivi aucun stage de formation en lien avec l’enseignement des langues vivantes étrangères au cours des 5 dernières années (Cedre, 2016). 

L'opération du Cnesco

Le Cnesco et l’Ifé/ENS de Lyon ont organisé une conférence de consensus intitulée : « De la découverte à l’appropriation des langues vivantes étrangères : comment l’école peut-elle mieux accompagner les élèves ? » en mars 2019. 

Le Cnesco s’est associé à l’Ifé/ENS de Lyon pour l’organisation du cycle de conférence de consensus. L’université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, l’Institut des hautes études de l’éducation et de la formation (IH2EF), Réseau Canopé, le réseau des Éspé et le Café pédagogique sont également partenaires de ces conférences. 

• 1 série de recommandations issues du jury de la conférence pour améliorer les apprentissages (mars 2019).