Mixités sociales à l’école
Mixités sociales à l’école
En résumé
L’étude commanditée par le Cnesco met en évidence une forte ségrégation dans les collèges et les lycées, appuyée sur la ségrégation résidentielle, et présentant de fortes inégalités territoriales. La recherche met en évidence les effets très négatifs de la ségrégation sur les apprentissages des élèves en difficulté. L’absence de mixité sociale a également un impact négatif dans la construction des futurs citoyens, qu’ils soient issus de milieux socialement défavorisés ou plus aisés.
Pourtant, depuis 40 ans, un fort immobilisme est observé dans la mise en œuvre, sur le terrain, des politiques de mixités sociales à l’école, malgré quelques exemples locaux encourageants recueillis par le Cnesco. De nombreux pays de l’OCDE (États-Unis, Suède, Chili, Angleterre, Pays-Bas, etc.) ont mis en place des politiques favorisant la mixité sociale à l’école, mettant en évidence un retard français en la matière.
Paroles d'experts
Le Cnesco et le Conseil Supérieur de l’Éducation du Québec ont organisé une conférence de comparaisons internationales intitulée « Mixités sociale, scolaire et ethno-culturelle à l’école : quelles politiques pour la réussite de tous les élèves ? » en juin 2015. Le Cnesco s’est également associé au Centre international d’études pédagogiques (Ciep), à l’École supérieure de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESENESR), à Réseau Canopé, au Réseau des Éspé et au Café pédagogique pour l’organisation cette conférence.
Trois forums en région (Picardie – décembre 2014 ; Aquitaine – mai 2015 ; Rennes – mars 2016) ont également été organisés.
Enfin, un réseau de décideurs a été mobilisé sur la mesure de la mixité, le dialogue avec les parents, l’approche territoriale, la formation des personnels et la ségrégation intra-établissement.