Baccalauréat


En résumé

Alors que le baccalauréat fait l’objet de débats chaque année en France, ce modèle d’évaluation nationale externe aux établissements scolaires s’est fortement développé depuis 15 ans dans les pays de l’OCDE, sous la pression des demandes des parents, des universités et des entreprises.

Pour dépasser les idées reçues sur le baccalauréat et éclairer les débats qui l’entourent, le Cnesco répond aux interrogations suivantes : le baccalauréat favorise-t-il l’apprentissage des élèves ? Quelle est la place des options dans l’explosion des mentions ? Le baccalauréat s’est-il vraiment démocratisé en France ? A-t-on les mêmes chances d’avoir son bac partout en France ?

L'opération du Cnesco

En juin 2016, le Cnesco a publié une note d’actualité « Les grands débats du baccalauréat : éclairage du Cnesco ». Cette note d’actualité synthétise des comparaisons internationales, des constats tirés d’enquêtes statistiques et des recherches.


Chiffres clés

• En 2018, plus de 675 600 élèves ont obtenu leur baccalauréat, ce qui correspond à une proportion de 79,9 % de bacheliers pour une génération (Depp).

• En 2013, un candidat sur quatre, ayant décroché une mention « Très bien », y est parvenu grâce à un choix stratégique d’options (Depp, 2014).

En 2015, un tiers des langues proposées au baccalauréat concernent moins de 50 élèves (Depp, 2014).

• Hors apprentissage, sept mois après l’obtention de leur diplôme, 46 % des bacheliers professionnels sont au chômage (Depp, 2014).