Inégalités sociales d’origine territoriales
Inégalités sociales d’origine territoriales
En résumé
Le Cnesco a conduit une évaluation très fine des disparités scolaires d’origine territoriale en Île-de-France en se fondant sur la plus petite unité géographique établie par l’Insee, appelée IRIS, ce qui correspond plus communément à des quartiers urbains. Ce découpage permet de révéler des inégalités invisibles à des niveaux d’études plus agrégés (par exemple, le niveau communal). Cette évaluation a été complétée par un éclairage national des inégalités socio-spatiales à l’école.
Les deux évaluations révèlent que dans des contextes socio-spatiaux et démographiques inégaux, l’Éducation nationale et les collectivités territoriales déploient des ressources (humaines, budgétaires, offre de formation…) qui s’avèrent très variables selon les territoires. Ces fortes inégalités de ressources éducatives se développent aux côtés de disparités importantes dans l’orientation et la réussite scolaire.
Le Cnesco a conduit, sous la direction de Patrice Caro, professeur de géographie à l’université de Caen et co-directeur du centre associé au Centre d’études de recherches sur les qualifications (Céreq) dans l’UMR-ESO, une réflexion sur le thème « Inégalités scolaires d’origine territoriale ». Le Cnesco a mené une évaluation précise des disparités scolaires d’origine territoriale en Île-de-France. Les données ont été recueillies sur 874 collèges publics (échantillon exhaustif des collèges publics de l’Île-de-France). Cette évaluation sur l’Île-de-France vient compléter une analyse sur les inégalités scolaires d’origine territoriale en France et prend appui sur six contributions.