Grands témoins


Synthèse de la première journée
Laure Delair, CESE, France

À retenir

  • L’accompagnement à l’orientation met en tension l’individu (sa connaissance de soi, ses ressources, ses aspirations…) et des enjeux collectifs (marché de l’emploi). Pour les individus, ces moments de choix s’accompagnent de stress et de pressions.

  • Le projet professionnel se développe au travers d’occasions de découverte des métiers et des environnements professionnels mais également d’éléments inclus dans les enseignements scolaires (lien avec la pratique).
  • L’éducation à l’orientation doit lutter contre les déterminismes et en faveur de la cohésion sociale.


Synthèse de la première journée
Jean-Marie de Ketele, Université catholique de Louvain, Belgique

À retenir

  • Les interventions font apparaitre un consensus : il faut commencer tôt, dès le primaire, à éduquer à l’orientation.

  • La coordination des différents acteurs est nécessaire, et toutes les parties prenantes (familles, école, quartier, …) doivent être impliquées et formées, notamment aux outils numériques d’aide à l’orientation. L’efficacité de la formation initiale des acteurs est conditionnée à la mise en place d’une formation continue pertinente.
  • En France et dans d’autres pays d’Europe, le système scolaire est tubulaire et rectiligne et les retours en arrière sont difficiles. Des modèles innovants pourraient permettre des possibilités de rebond après un premier choix d’orientation afin de réduire le stress lié à ces décisions et permettre des parcours individualisés.


Mise en perspective des enseignements de la conférence
Yves Dutercq, président de la conférence, CREN, Université de Nantes, France

À retenir

  • En France, la collaboration entre les différents acteurs et organismes est souvent impensée. Il n’existe pas d’objectifs fixés en termes de justice sociale et de mobilité sociale.

  • L’éducation à l’orientation doit permettre aux jeunes de gérer leur insertion professionnelle et leur future évolution professionnelle et rendre possible des choix libres et étayés. Pour ce faire il faut apprendre à recueillir de l’information, la sélectionner, s’y appuyer.
  • Le processus d’éducation à l’orientation s’inscrit sur un temps long et doit impliquer les familles pour permettre la compréhension de l’organisation de l’enseignement secondaire et supérieur et les conditions d’accès.